mardi 16 juin 2015

2 ans

Mon chéri, Mon Lapin, Mon petit chat, 

ça y est, nous y sommes, tu as deux ans. 

2 années qui sont passées si vite que, parfois, j'oublie que l'année dernière tu étais déjà là. 

2 années si riches que j'ai l'impression qu'elles ont duré une vie et qu'il n'y avait pas de vie avant toi. Comment faisions-nous ? Comment pouvions-nous vivre sans les cris, les bavardages, les rires, et le fouillis dans le salon ? 

Depuis peu, tout semble s'accélérer. Tu me sors de nouveaux mots chaque jour et tu commences à faire de petites phrases. Tu commence à te faire comprendre, à expliquer tes peurs, tes désirs, tes goûts. Tu commences (tout juste) à faire des nuits potables, entre deux terreurs nocturnes. 

Tu peux aussi être super pénible. Tu testes mes limites, tu me tiens tête, et tu répète tout en boucle jusqu'à ce qu'on te réponde.  Tu as une patience très relative, surtout en matière de bouffe. 

Tu es plein de surprise. Comme quand tu as commencé à repousser la main accrochée à mon téléphone, pour me faire comprendre où était ma place de maman, et où s'arrêtait celle de blogueuse geek. Comme quand je t'ai vu traverser la pièce avec le balai et la pelle pour tenter de ramasser des bêtises discrètement. Comme quand tu entreprends de ramasser tous tes livres en criant "papa pa'ten" parce que tu sais que ton père est maniaque et qu'il ne va pas être content en voyant tout ça. Comme quand, toi si impatient, tu tiens 1h à la messe lové contre moi. 

Tu es presque un grand. Tu es un vrai petit garçon. Tu demandes ton indépendance, ton autonomie. Tu veux des "cu'ot" plutôt que des couches. Tu chausses un 24 qui nous a fait quitter définitivement le rayon bébé. 

Mais tu restes mon bébé. Encore trop petit pour certains jeux que tu aimerais bien faire. Ce bébé qui cherche ma main en permanence pour être rassuré. Qui se colle contre moi quand il y a un bruit trop fort. 

Je suis ta mère. Il est de mon devoir de te mener sur la route de l'autonomie. D'accepter que tu grandisses. Que tu fasses tes propres expériences. Que tu n'ai plus besoin de moi tout le temps. 

Je te fais confiance. Tu fini toujours par atteindre tes objectifs plus ou moins rapidement. Je t'accompagne, je te soutiens. 

Nous te soutenons. 

Nous vivons tous les deux pour ces moments magiques que tu nous offres. Ces regards plein d'amour. Ces câlins un peu brutaux mais tellement sincères. Ces éclats de rire quand tu joue avec ton père. 

Nous ne pouvons pas t'offrir la meilleure des familles. Tu es arrivé dans un contexte tendu et une famille plus qu'atypique (voire, totalement cinglée, je dois l'avouer). Nous ne sommes pas vraiment doués en relations humaines, ton univers sera un peu restreint. 

Mais je peux te promettre une chose, au nom de ton père comme de moi-même, c'est que nous allons t'offrir notre amour le plus grand, le plus pur, le plus altruiste, le plus indéfectible pour combler ce manque. 

Merci de nous avoir choisi. 

Joyeux anniversaire, 

Je t'aime.


1 commentaire:

Les commentaires sont modérés alors ne t'inquiète pas s'ils mettent du temps à s'afficher, je suis pas toujours là mais ça finira par arriver et j'y réponds (presque) toujours !